Turquie : 4 journées riches d’enseignements
SANS A-PRIORI
1/-jeudi 21 juillet 2016 – Le coup d’État manqué en Turquie menace le plan « Pivot » de l’Oncle Sam
2/-mercredi 20 juillet 2016 – Une armada massive se dirige sur la Turquie pour l’attaquer
3/- mardi 19 juillet 2016 – Turquie. Arrestation des 2 pilotes de la CIA qui ont abattu le SU24 russe et qui ont voulu abattre l’avion d’Erdogan
4/- lundi 18 juillet 2016 – Coup d’état en Turquie. Poutine a sauvé la vie à Erdogan !
1/-jeudi 21 juillet 2016 – Le coup d’État manqué en Turquie menace le plan « Pivot » de l’Oncle Sam
Un coup d’État manqué en Turquie a changé le paysage géopolitique en une nuit, réalignant Ankara sur Moscou tout en brisant le plan de Washington/Tel-Aviv de redessiner la carte du Moyen-Orient. Que l’homme fort turc, Recep Tayyip Erdogan, ait organisé lui-même le coup d’État ou non, est de peu d’importance dans le grand schéma des choses. Le fait est que cet incident a consolidé son pouvoir national tout en faisant dérailler le plan israélo-américain pour contrôler les ressources critiques et les corridors de pipelines du Qatar vers l’Europe.
Le mépris du régime Obama pour les intérêts de sécurité nationale de ses alliés, a poussé le président turc dans le camp de Moscou, en supprimant le pont crucial entre l’Europe et l’Asie dont Washington a besoin pour maintenir son hégémonie mondiale dans ce nouveau siècle.
Le plan de Washington du pivot vers l’Asie, d’entourer et de briser la Russie, de contrôler la croissance de la Chine et de maintenir sa poigne de fer sur le pouvoir global est maintenant en ruines. Les événements de ces derniers jours ont tout changé.
Voici ce qu’écrit Sahbah Daily:
« Le changement de la rhétorique de la Turquie envers la Russie est également une conséquence directe des attentes non satisfaites d’Ankara concernant le conflit en Syrie. La déception de la Turquie par la politique des États-Unis en Syrie a augmenté avec le temps, surtout compte tenu de l’appui continu de Washington aux combattants kurdes des Unités de Protection Populaire (YPG) en Syrie. Ankara voit ce groupe comme membre du groupe du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) organisation terroriste (Daily Sabah, le 12 Juin).
(Un changement dans les relations turco-russes: Quel genre de rapprochement ?, Jamestown Foundation) »
Obama ne peut que se blâmer lui-même pour la débâcle qui se déroule maintenant. Erdogan était très clair sur les lignes rouges de la Turquie, dont la plus importante est d’empêcher les milices kurdes de se déplacer à l’ouest de l’Euphrate en vue de la création d’un État contigu le long de la frontière sud de la Turquie. Voici comment Erdogan commentait cette évolution il y a quelques mois:
«En ce moment, il y a un projet sérieux, un plan en cours d’exécution dans le nord de la Syrie. Et dans ce projet et ce plan se cachent des objectifs insidieux de ceux qui apparaissent comme des «amis». Ceci est très clair, donc je dois faire des déclarations claires » .
Au lieu de répondre aux préoccupations de sécurité d’Erdogan, Obama l’ignora afin de poursuivre l’objectif des États-Unis d’établir des bases militaires et d’occuper des territoires dans l’Est de la Syrie, afin d’y construire des pipelines du Qatar vers l’UE. Erdogan y a répondu en formant des alliances avec d’anciens ennemis de la Turquie (la Russie, la Syrie, Israël) afin de réinitialiser la politique étrangère turque, et de faire face à la menace croissante d’un État kurde émergeant sur son flanc sud.
-
Gardons à l’esprit que la Turquie estime que les nouveaux proxies de l’Amérique en Syrie, les Kurdes d’YPG, sont liés au PKK, qui est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et par l’UE.
-
Si Obama avait engagé des troupes US dans la lutte, (au lieu d’utiliser le YPG), Erdogan n’aurait pas réagi du tout. Mais le fait qu’Obama ait délibérément renforcé les ennemis traditionnels de la Turquie sur son flanc ouest, était plus qu’Erdogan ne pouvait supporter.
Erdogan présente des excuses
À la fin de Juin, Erdogan a présenté ses excuses au président Vladimir Poutine pour la mort d’un pilote russe qui a été tué lorsque la Turquie abattu un bombardier survolant le territoire
yrien en Novembre dernier.
-
Cet incident a incité Poutine à rompre les relations avec Ankara et à mettre fin à toute communication entre les deux pays.
-
Puis, dans la dernière semaine de Juin, Erdogan a envoyé une lettre à Poutine, « exprimant sa profonde sympathie et ses condoléances aux parents du pilote russe décédé. » Il a ajouté que la Russie était « un ami et un partenaire stratégique » avec lequel les autorités turques ne voudraient pas gâcher les relations . (les pilotes turcs, des agents de la CIA, qui ont tiré sur le Su-24 russe ont depuis été arrêtés et accusés en tant que membres du coup Guleniste.)
La Maison Blanche, inexplicablement, n’a jamais commenté ce dégel des relations russo-turques qui posent des risques évidents pour les ambitions américaines dans la région.
Pourquoi?
Parce que, il y a deux semaines, des rapports ont commencé à émerger disant qu’Erdogan fait des efforts pour normaliser ses relations avec le président syrien Bachar al Assad. La nouvelle n’a pas été signalée dans la plupart des médias occidentaux, mais le Guardian a publié un article intitulé « Les rebelles syriens abasourdis que la Turquie cherche la normalisation de ses relations avec Damas« . Voici un extrait:
« Plus de cinq ans après le début de la guerre en Syrie, la Turquie, le pays qui a le plus aidé la rébellion contre la régime de Bachar al-Assad, a laissé entendre qu’elle peut s’orienter vers une normalisation de ses relations avec Damas.
Voici un extrait:
« Plus de cinq ans après le début de la guerre en Syrie, la Turquie, le pays qui a le plus aidé la rébellion contre la régime de Bachar al-Assad, a laissé entendre qu’elle peut s’orienter vers une normalisation de ses relations avec Damas.
La suggestion faite par le Premier ministre turc, Binali Yıldırım, mercredi, a stupéfié les dirigeants syriens de l’opposition qui sont à Ankara, ainsi que les dirigeants (arabes) régionaux, qui s’étaient alliés à la Turquie en vue d’évincer Assad dans une longue guerre féroce et impitoyable.
«Je suis sûr que nous allons ramener [nos] liens avec la Syrie à la normale», a-t-il dit, contredisant le leitmotiv officiel qui a constamment appelé à un changement de régime immédiat. « Nous en avons besoin. Nous avons normalisé nos relations avec Israël et avec la Russie. Je suis sûr que nous allons, tout aussi bien, revenir à des relations normales avec la Syrie. «
(Rebelles syriens abasourdis que la Turquie veuille normaliser ses relations avec Damas, Guardian)
On pourrait penser que cela déclencherait des alarmes à la Maison Blanche. Car si la Turquie veut normaliser les relations avec Damas, il est clair qu’elle allait abandonner la guerre, qu’elle avait soutenue (par ses mercenaires proxy et ses djihadistes) pendant plus de cinq ans.
-
Ceci signifie un changement politique fondamental qui pourrait avoir des implications plus larges pour l’effort des États-Unis.
-
Mais l’équipe Obama n’a montré aucun intérêt pour cette annonce et n’a fait aucune tentative pour ramener Erdogan dans le rang.
Washington, avec ses « amis et ses alliés » a l’habitude de donner des ordres et tout le monde claque du talon et se dit prêt. Obama & Co ne se soucient pas des « futilités » comme la peur de l’avènement d’un État kurde qui pourrait constituer une menace directe pour la sécurité nationale de la Turquie. Pourquoi voudraient-ils se soucier de quelque chose d’aussi trivial que cela? Ils ont tout un empire à gérer.
Puis vint le coup d’État qu’Erdogan attendait car il avait été averti à l’avance par des agents de renseignement russes qui ont une forte présence en Turquie.
-
En informant Erdogan du coup d’État, et en le sauvant de la mort, Poutine pouvait espérer qu’Erdogan, en retour, pourrait bloquer les plans de l’OTAN consistant à déployer une flotte permanente en mer Noire qui va encore encercler et menacer la Russie.
-
-
(Et, oui, Poutine sait qu’Erdogan est un autocrate impitoyable et un bailleur de fonds des organisations terroristes, mais il sait aussi qu’il ne peut pas être «trop difficile» quand l’OTAN déploie tous ses efforts pour encercler et détruire la Russie. Poutine doit prendre ses amis comme il les trouve. Par ailleurs, certains analystes ont suggéré que Poutine exigera d’Erdogan d’abandonner son soutien aux djihadistes en Syrie comme condition de leur nouvelle alliance.)
En tout état de cause, Poutine et Erdogan ont réglé leurs différends et prévu une réunion pour le début d’Août. Est-ce que Erdogan va faire une déclaration? Oui, certainement.
Voici l’histoire du quotidien Hurriyet turc:
« Le président turc Recep Tayyip Erdoğan et le président russe Vladimir Poutine vont se rencontrer en Août en face-à-face dans le cadre des efforts mutuels pour normaliser les relations bilatérales après des mois de tension due à la destruction d’un avion de guerre russe par les forces aériennes turques en Novembre…Avec la normalisation des relations, la Russie a supprimé certaines sanctions sur le commerce et les restrictions sur les touristes russes, mais elle continuera à imposer le régime des visas aux ressortissants turcs. Une conversation plus profonde entre les deux pays sur un certain nombre de questions internationales comme la Syrie et la Crimée suivra bientôt entre les deux ministres des Affaires étrangères avant la réunion Poutine-Erdogan. « (Poutine, Erdoğan se réuniront prochainement dans le but de commencer une nouvelle ère des relations Turquie-Russie liens, Hurriyet)
Est-il raisonnable de penser que la Turquie est en train de glisser hors de l’orbite de Washington pour aller vers des amis plus fiables qui respecteront ses intérêts nationaux?
Certainement.
Et ce rapprochement soudain pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la politique américaine au Moyen-Orient. Considérons, par exemple, que les États-Unis, non seulement dépendent de la base turque d’Incirlik pour mener leur campagne aérienne en Syrie, mais aussi que cette même base abrite « environ 90 bombes nucléaires tactiques. »
Et si Erdogan décidait soudainement qu’il n’est plus dans l’intérêt de la Turquie de fournir aux États-Unis un accès à la base ou qu’il préférait permettre à des bombardiers et à des chasseurs russes d’utiliser la base? (Selon certains rapports, c’est déjà le cas.)
Plus important encore, qu’arrivera-t-il aux plans des États-Unis de pivoter vers l’Asie si le pont crucial (Turquie) qui relie l’Europe aux marches de l’Asie rejoint la coalition des pays d’Asie centrale qui sont en train de construire une nouvelle zone de libre-échange au-delà de l’adhérence suffocante de l’oncle Sam?
Une dernière chose. Il y avait lundi un important paragraphe d’un article de Moscou Reuters qui ne figurait pas dans la presse occidentale. Nous le reproduisons ici:
MOSCOU (Reuters) – Les projets conjoints de la Russie avec la Turquie, y compris le pipeline marin de gaz naturel TurkStream, de la Russie vers la Turquie, sont toujours à l’ordre du jour et ont un avenir, a déclaré lundi le vice-Premier ministre russe Arkadi Dvorkovitch »
(Russie Dep PM dit : les projets communs avec la Turquie sont toujours sur l’ordre du jour, Reuters)
-
Ceci est important.
Erdogan est maintenant en train de rouvrir la porte que l’équipe Obama a essayé si durement de fermer. Ceci est un coup majeur contre les plans de Washington pour contrôler le flot des ressources vitales d’Asie vers l’Europe, afin que tout cela reste libellé en dollars américains.
En cas de succès, Poutine aura accès au marché européen en plein essor à travers le corridor sud qui permettra de renforcer les liens entre les deux continents, étendre l’utilisation du rouble et de l’euro pour les transactions d’énergie, et de créer une zone de libre-échange de Lisbonne à Vladivostok . Et l’Oncle Sam va regarder tout cela depuis les coulisses.
Tout d’un coup, le plan «pivot» de Washington semble être en grave difficulté.
Mike Whitney
Traduction/ adaptation : Hannibal GENSERIC
Commentaire:
….Il est évident que depuis notre modeste dimension, nous ne pouvons pas savoir ce qui est entrain de s’organiser derrière les coulisses secrètes de la géopolitique. Ici, sur F.B., nous ne pouvons que commenter, analyser, -au vu des informations qui nous parviennent- et il peut même arriver que nous soyons induits en erreur per certaines d’entre elles, nous sommes sur une plate-forme Internet…terrain propice aux manipulations. Mais le bon sens et l’apprentissage de la grille de lecture de l’échiquier politique, nous aide à comprendre les tendances qui se dessinent, à déceler les mensonges et les pièges, (et souvent, nous parvenons même à les anticiper ! ), à défricher le vrai du faux. Mais je considère dérisoires et inutiles, ceux qui commentent l’actualité géo-politique au travers du prisme de leur préférences personnelles, se focalisant sans discernement sur une personnalité, un « individu », sans l’inscrire dans un contexte global, historique et politique. Ceux-là, dont la pensée a été depuis des décennies, formatée par la propagande occidentale, aujourdh’ui, devant l’actualité « Turquie », qui ne brandissent que le slogan : « Erdogan dictateur, islamiste »…me font penser à ces Lybiens (car il y en a eu!) qui étaient allés cracher sur le corps supplicié du « méchant dictateur Khadafi », (à la grande satisfaction de la Clinton, que l’odeur et la vue du sang fait jouir…) ; ces Lybiens qui aujourd’hui, -comme tout le monde le sait-, baignent dans le bonheur,
-
puisqu’ils ont été « sauvés et pacifiés » à coup de bombes par l’OTAN et grâce aussi à l’union sacrée de BHL et de Sarkozy… ; Ils me font penser à l’Irakien qui était allé déboulonner la statue de « Saddam, le méchant dictateur », et qui des années après, vient dire en pleurant, ses regrets, dans son pays qui n’en finit plus de pourrir, livré par les « libérateurs » anglo-américains, à la peste Daech ! Ils me font penser à ces Français ou ces Italiens qui croient encore qu’ils ont été « libérés » par les Américains, sans voir que la Pax Americana les a réduits à l’état de paillasson. (ah… la propagande made in USA !!) Alors je dis que ces gens-là font non seulement preuve de vue basse, mais également d’hypocrisie et de malhonnêteté intellectuelle : – savent-ils que l’équilibre géo-politique est le résultat d’un RAPPORT de FORCE et que seule la FORCE de DISSUASION peut arrêter la guerre que les USA veulent absolument déclencher contre la Russie et dont les Européens feraient également les frais ? – savent-ils que le rapprochement Turquie/Russie qui se dessine (qu’on peut aujoud’hui, s’autoriser à envisager…), et la Turquie hors de l’OTAN (qu’on souhaite et qu’on espère, en attendant qu’elle soit officielle et effective), pourrait faire basculer ce rapport de force en faveur de la Russie, et représenter « LA » force de dissuasion par excellence, à opposer aux Américains et à l’OTAN ? – savent-ils que si Vladimir POUTINE consentira à serrer la main à Erdogan, c’est pour éviter cette guerre dont on entend déjà les roulements de tambour, et non seulement pour sauver la Russie, son pays, mais aussi la Syrie, et l’Europe ? et sauver aussi, -par la même occasion-, ceux qui aujourd’hui, se pincent le nez devant Erdogan, mais qui demain, (comme ils l’ont fait hier), iront donner leur vote et redonneront le pouvoir aux pourritures criminelles, qui par alternance, -et quelle que soit l’étiquette droite/gauche, dont ils se réclament- sont les complices de l’Empire US, et participent aux mêmes crimes, en tant qu’alliés !
source/http://numidia-liberum.blogspot.fr/2016/07/le-coup-detat-manque-en-turquie-menace.html
2/-mercredi 20 juillet 2016 – Une armada massive se dirige sur la Turquie pour l’attaquer
Un rapport sombre du Conseil de sécurité (SC) circulant dans le Kremlin d’aujourd’hui indique que l’Agence fédérale pour le transport aérien (Rosaviatsiya) a interdit à tous les citoyens russes de se rendre à la République de Turquie après que le ministère de la Défense (MoD) a rapporté que deux armadas navales US-OTAN opérant actuellement dans la mer noire ont combiné et mis les voiles vers les eaux territoriales Turques en vue d’attaquer la Turquie, et qui comprend 14 navires de guerre turcs déclarés « disparus » de leur flotte par le gouvernement de Turquie.
Selon ce rapport, au moment de l’échec du coup d’Etat US-CIA du 15 Juillet contre le président turc Recep Tayyip Erdoğan (et contre lequelle Mod avait mis en garde en Décembre), deux flottes navales des États-Unis et l’OTAN menaient les exercices de guerre dans la Mer Noire, d’une échelle sans précédent, le premier étant désigné comme Black Sea Breeze, et le second Sea Breeze 2016.
Ce rapport note que le ministère de la Défense avait longtemps averti que ces navires de guerre US-OTAN ont été prévus, en réalité, pour soutenir la tentative de coup d’État manqué contre le gouvernement démocratiquement élu de Turquie. Ce qui a été confirmé tôt ce matin, lorsque ces manœuvres « planifiées » depuis un certain temps, viennent d’être annulés, et que les navires ont commencé de se déplacer en formation de combat vers les eaux turques.
Ce rapport indique, en outre, que le prétexte à donner aux peuples occidentaux pour ces attaques en force de l’US-OTAN contre la Turquie est que le régime Obama a pour objectif de protéger ses 90 bombes nucléaires B61, stockées à la base aérienne d’Incirlik en Turquie.
-
Ces bombes sont stockées dans des coffres-forts inviolables, enterrés sous un plancher à l’épreuve des bombes, et à l’intérieur d’un périmètre de sécurité. Ce périmètre de sécurité est actuellement encerclé par les forces militaires turques fidèles au président Erdoğan, les Occidentaux estiment donc que ces bombes nucléaires ne sont » plus en sécurité« .
La Turquie, désormais, blâme ouvertement les États-Unis pour la tentative de coup d’État. Elle lui a présenté des preuves prouvant que c’est bien « la figure de proue et marionnette» de la CIA, Fethullah Gülen, qui est le principal responsable de cette tentative de Coup. Le président Erdoğan effectue une purge massive de plus de 50.000 soldats, policiers , juges, fonctionnaires et enseignants (tous ceux qui ont été suspendus ou détenus) ayant tout type d’association avec les États-Unis. Tout ceci a alarmé le régime Obama qui a donc décidé de passer à l’offensive.
La grande crainte d’Obama est que le président turc nettoie toute influence américaine dans son pays, à l’image de ce qui a été fait en Iran, lors de la révolution islamique contre le Shah en 1979, qui a purgé l’Iran de toute présence US.
De même, le régime Obama craint que les Turcs ne soient plus freinés (par les Américains et l’OTAN) dans leurs bombardement contre forces kurdes, soutenues par des forces américaines en Irak, bombardements qui ont déjà commencé il y a quelques heures .
Quant à savoir dans quel délai cette énorme armada US-OTAN va frapper la Turquie dans le but réel d’éliminer le président Erdoğan une fois pour toutes, les analystes du renseignement russe, dans ce rapport, ne le disent pas.
-
Ce Coup d’état a été, depuis longtemps, soutenu par les États arabes sunnites de la région.
-
Un officiel Saoudien haut placé a révélé que de hauts responsables gouvernementaux de Riyad et d’Abu Dhabi ont été informés par le régime Obama du coup d’État bien avant qu’il n’ait lieu.
Bien que ne connaissant pas la « phase finale » de cette dernière catastrophe en Turquie du régime Obama-Clinton, ce rapport conclut, elle est loin d’être la seule. Les Américains doivent maintenant réévaluer leur soutien à leurs «amis terroristes islamiques modérés » [1] :
-
– et après que trois officiers militaires français aient été tués en Libye (État défaillant créé par les USA) car leur hélicoptère a été abattu par des terroristes islamistes en dehors de Benghazi,
-
– et que l’État fantoche américain de l’Ukraine est en train de devenir une « fosse commune » pour les journalistes, après la mort du journaliste très estimé, Pavel Sheremet plus tôt aujourd’hui, sous les bombardements ukrainiens.
Source : http://www.whatdoesitmean.com/index2075.htm
[1] Les «rebelles modérés» du Harakat Nour al-Din al-Zenki, soutenus par Les États-Unis ont capturé un enfant palestinien de 10 ans, l’accusant d’être un « espion » de la milice pro-gouvernementale palestinienne, Liwa al-Qods, et lui coupèrent la tête pour cela. L’événement s’est passé dans le camp de réfugiés « Handarat Camp » dans le nord d’Alep. Nour al-Din al-Zenki opère dans la région, près de la ville d’Alep et reçoit une aide financière des États-Unis, dans un programme de la CIA pour soutenir les soi-disant « groupes de rebelles modérés «
Nour al-Din al-Zenki est affilié au commandement militaire suprême (SMC) de l’Armée Syrienne Libre (ASL), créée et soutenue à bouts de bras par l’Occident (surtout la France et les USA). Elle constitue une partie majeure des unités de l’ASL, et collabore avec divers groupes djihadistes, y compris la filiale d’Al-Qaïda en Syrie, Al Nosra.
Le porte-parole adjoint du département d’État, Mark Toner, a déclaré aux journalistes, lors d’un briefing quotidien mardi, que les États-Unis pourraient revoir l’aide au groupe si les rapports du garçon décapités sont confirmés. Toner a refusé de fournir des informations sur la réaction des États-Unis face à cet horrible crime.