CARDINALES n°2

CARDINALES  n°2

Une guerre de religion a déjà commencé

 

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Je publie ici ce texte de Stratediplo  

 

 

afin qu'il puisse au mieux être intégré

en France par notre prochain président de la république en 2017

 

 

et en Europe et dans le monde en général

 

 

 

 

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Ce conflit inévitable n'a rien d'ethnique

 
Un esprit lucide exerce aujourd'hui   son devoir d'expression pour attirer l'attention sur l'importance des ébats   préliminaires partisans dont pourrait sortir le prochain président de la   république destiné à savoir ou ne pas savoir éviter la guerre civile   ethnique.
 
Il met le point sur une question   primordiale, le caractère inéluctable du conflit, qui adviendra que l'on décide   ou non de déclarer l'incompatibilité de l'islam et de la démocratie, n'en   déplaise à certains candidats à l'exécution suprême ("magistrature" est inadapté   à quelqu'un qui ne vise pas le judiciaire) qui disent être prêts à   n'importe quelle concession envers l'islam pour éviter la guerre   civile.
 
Car effectivement le conflit aura   lieu, il est désormais inévitable compte tenu du rapport de forces. Ce qui n'est   pas encore certain est la forme que prendra ce conflit.
 
Le gouvernement peut reconnaître   a minima l'incompatibilité de l'islam avec la démocratie (dont   beaucoup de peuples se passent avec bonheur), voire avec les droits de l'homme   (femme notamment), référence de la constitution actuelle, sans même avoir à se   prononcer sur la compatibilité de l'islam avec la loi naturelle, avec les droits   et devoirs des hommes entre eux et envers Dieu, ou avec les fins ultimes de   l'homme, référentiels et sources de droit rejetés par la république. Mais même   en se contentant de reconnaître l'incompatibilité de l'islam avec la   constitution française, le gouvernement se mettrait dans l'obligation de   neutraliser cette contravention et d'éradiquer l'idéologie qui la prône. Dans   l'hypothèse plus que vraisemblable où les porteurs de cette idéologie ne se   laissent pas convaincre, le gouvernement devra recourir à la force pour rétablir   le respect de la loi sur l'ensemble du territoire français, et il est alors plus   que plausible que les tenants du droit étranger résistent non seulement par les   armes, et on sait qu'ils en ont, mais également par toutes les modalités   d'assertion, d'intimidation et de coercition qu'on leur connaît. Cette   population-là entrera en insurrection contre le gouvernement. Les opérations que   celui-ci mènera, selon sa détermination et l'évolution de la situation, pourront   être qualifiées de rétablissement de l'ordre, voire de contre-guérilla selon le   niveau d'organisation et de combativité de l'insurrection. La population   insurgée minoritaire s'en prendra bien sûr plus aisément à la population   loyaliste majoritaire qu'aux forces gouvernementales, qui de leur côté devront   éviter les dommages collatéraux et déployer suffisamment de puissance pour   protéger la population loyaliste attaquée et éviter qu'elle riposte par   elle-même. Il ne s'agira donc pas dans ce cas d'une guerre civile.
 
Le gouvernement peut refuser de   déclarer l'illégalité de l'islam, laissant cet autre système juridique   s'installer totalement dans plus d'enclaves qu'il n'en a déjà, et progresser   subrepticement, partiellement, au niveau national grâce à des tolérances,   transformées en privilèges puis institutionnalisées par la jurisprudence ou   l'amendement progressif du corpus juridique. C'est la voie dans   laquelle s'est résolument engagé le régime : il se refuse à faire appliquer   le droit encore officiellement en vigueur et à protéger la population légaliste,   et cette retraite sera de plus en plus perçue comme un encouragement envers la   population adepte du droit non français à appliquer ce droit étranger, qui   n'est pas seulement distinct mais également inégalitaire en supposant et   imposant la subordination de la population de droit français. Dès lors, et au   fur et à mesure de l'avancement de l'entreprise de soumission de la population   loyaliste, celle-ci sera amenée au minimum à se replier dans des emprises   qu'elle devra sécuriser elle-même face aux incursions de l'islam, et au pire à   s'insurger contre le régime qui a décidé son assujettissement si celui-ci engage   ses moyens de maintien de l'ordre dans les opérations de changement d'ordre,   comme en 1961. Dans le cas d'un affrontement direct entre les tenants du droit   français et les adeptes du système juridique de l'islam, sans intervention du   gouvernement, il s'agira d'une guerre civile, qui plus est interne si l'on ne   veut pas considérer qu'en adoptant un droit non français, un parti a fait   allégeance à l'étranger. Dans ce cas le refus gouvernemental de constater   l'incompatibilité de l'islam avec le droit français aura effectivement provoqué   la guerre civile.
 
Le gouvernement peut aussi décider de   reconnaître le caractère international de l'agression contre le droit français,   non pas en lançant après chaque sacrifice rituel en France des opérations   Brochet de représailles gesticulatoires contre les bâtiments occupés (et   rapidement évacués sur ordre) par des assassins ou des guérilleros qui   ignorent qu'à des milliers de kilomètres de là quelqu'un a revendiqué ses crimes   en leur nom, mais en expulsant les prédicateurs tous étrangers de cette   idéologie, en coupant ses flux de financement étrangers, en prohibant toute   apologie orale ou écrite de l'application d'un droit non français en France, en   interdisant l'allégeance des citoyens et résidents français à ce droit   étranger... comme on l'a montré dans le Septième Scénario, une telle et soudaine   revendication et utilisation du monopole d'emploi de la force par le   gouvernement entraînerait rapidement le dévoilement et l'intervention militaire   en France d'un pays ou d'une coalition, ce qui avèrerait le caractère   international de la guerre.
 
Ce conflit inévitable n'a rien d'ethnique.
 
Mais ce conflit, qu'il soit une   opération de rétablissement de l'ordre, une guerre civile ou une guerre   internationale, n'aura pas de caractère "ethnique", pour reprendre le concept   allemand fallacieusement utilisé depuis les années quatre-vingt-dix sur un   continent européen qui a dépassé le stade tribal il y a des milliers d'années.   Les tenants de l'idéologie révolutionnaire nationaliste qui croient aux nations   française, italienne, allemande et espagnole ne peuvent accepter ce qualificatif   de guerre ethnique pour un conflit au sein d'un Etat-nation. Les   contrerévolutionnaires qui croient aux peuples breton, basque, catalan,   provençal et ligure savent qu'on peut être catalan chrétien, juif, athée ou   musulman et que c'est ce choix personnel qui dictera la place de chacun de part   et d'autre de la ligne de confrontation. Si le conflit entre le droit français   et le droit d'islam est porté par les musulmans, quels que soient leur   nationalité officielle, leur peuple d'origine ou leur province d'adoption, ce   n'est peut-être pas une guerre de religions au pluriel, mais c'est bien une   guerre de religion au singulier.
 
Le conflit est inévitable puisqu'il a   commencé, la confrontation entre les deux systèmes juridiques faisant   régulièrement des morts. Ce que le régime peut encore définir est le type de   conflit, en choisissant la répression étatique (le rétablissement de l'ordre),   quitte à accepter l'internationalisation, pour éviter la guerre civile.   Mais dans tous les cas il n'y a aucune dimension ethnique, ce qui a commencé est   une guerre de religion.
 


10/11/2016
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